Je plains le plaisir insouciant du sot devant l’indécence qu’il soutient ingénu à ses propres dépens.
J’ai le déplaisir dédaigneux de l’esprit abhorré des bobards désinformants de la grande faune médiatique envahissante, méprisable qui ment, pontifie pour mieux débiter l’imposture.
Je suis horrifié de la contre-nature du spirite psalmodiant le démon pour quelques miettes périssables; je partage le juste mépris des hyperconscients répugnés de la société sordide des choses anthropomorphes errantes qui se croient des hommes par les tristes vétilles matérielles et babioles d’apparat qu’elles exhibent en guise de sens et de trône.
Je conspue ces innombrables femmelettes sottement sexistes, fatalement « féministes » qui grimacent, se prennent grossièrement la tête au moindre sourire simplement affable de la civilité d’un homme! Elles qui dénaturent en succubes, le rapport normal des sexes et empoisonnent en cerbères sexués, la vie et le naturel rapprochement humain des genres.
Je dédaigne l’idéologue essentialiste, le bourgeois ostraciste, le petit-bourgeois arriviste, tous néants phagocytants qui se gavent d’inepties complexées, et se croient plus heureux que les inadaptés par refus à leur amas d’ombres et de reflets qu’ils appellent société.
J’exècre les racistes, les coloristes et les cuistres qui braillent en baragouinant et bayent aux fientes qu’ils régurgitent dans l’idéologie et l’État.
J’éprouve, toutefois, le plaisir sain et pur d’une aube qui entonne la poétique d’aurore des hirondelles et danse du crépuscule quand la lune fait la chasse au soleil et que les étoiles préparent leur ronde silencieuse où chantera l’éros débridé du soir et des alcôves.
J’ai l’extase de la prière intérieure, l’oraison spirituelle qui n’oublie guère la beauté d’un azur au plus fort de la catastrophe des vicieux prédateurs dont l’âme boueuse et impure fait du monde un air vicié qui asphyxie l’être et la beauté.
J’aime la splendeur des femmes vraiment femmes qui savent aimer et se laisser aimer sans se croire une autre espèce surhumaine par le sexe; féminine et humaine sans être ni mégère ni matrone, ni esclave ni chose.
CAMILLE LOTY MALEBRANCHE
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