Le blog Intellection pour comprendre la crise du sens dans la civilisation. L’homme est une somme de Violence Vitale et de Révolte Vivifiante contre la létalité des néants envahissants du monde. Affirme-toi selon l'Esprit, investis-toi dans l'Être pour triompher des jugements aliénants de la corruption générale d'une société vulgairement matérialiste. Rêve et Réalise ta construction de toi-même selon l’Esprit, investis-toi spirituellement dans l'Être, et l'avoir ne sera plus contre toi ni bourreau ni consomption! Penser c’est se Repenser. Se Repenser, se juger pour se construire l’Humanité et cesser d’être le patient des cécités conscientielles attisées par le conditionnement social.CLM
Course du gamète mâle vers l’ovule pour devancer ses concurrents et avoir le privilège de la fécondation.
Défloration de la vierge qui veut devenir femme.
Acceptation des douleurs de l’enfantement par la femme voulant être mère, relayeuse de la chaîne de la vie.
Accouchement du nourrisson ainsi expulsé du confort de l’utérus pour naître et prendre forme comme être au monde dans l’aventure de la vie et de l'humanité.
Rupture du cordon ombilical pour être autonome par individuation dans l’espèce.
Chutes répétées de l’enfant pour se tenir debout et apprendre à marcher…
Énergie immunitaire du corps qui se défend et détruit par ses anticorps tout intrus pathogène…
Lutte pour la subsistance dans une économie prise en otage par les crapules du crédit et de la finance soutenues de l’État moloch et des politicards larbins des ploutocrates.
Combat du révolutionnaire pour instaurer un ordre humain contre l’inhumanité des prédateurs.
Révolte de l’opprimé de toute sorte pour vaincre ses chaînes…
Bataille de l’ignorant pour apprendre et comprendre…
Transcendance de l’esprit renvoyant les séductions du charnel psychologique et expédiant les tentations…
En vérité, de la phylogenèse à l’ontogenèse et de l’ontogenèse à la société, la vie est violence pour se maintenir et avoir droit de cité contre l’inertie naturelle et les néants innombrables que les hommes s’imposent au gré de leur égocentrisme générateur de crimes selonl’égoïsme exterminateur qu’ils institutionnalisent par les structures politiques des systèmes socio-économiques.
Au stade métaphysique, comme le dit l’Évangile: « le royaume de Dieu est annoncé aux hommes, et ce sont les violents qui s’en emparent ».
J'affirme que seuls les spirituellement morts ne font violence à eux-mêmes, à la morbidité sauvage de l’opacité matérielle, aux injonctions codifiées et inavouées du nombre carnassier appelé société. Je dis que le charnel psychologique et son chantage de la réussite ne s’exorcise que par la transcendance violente et déterminée qui refuse - malgré la souffrance, la privation, l’incompréhension, les coups bas - la putride promiscuité du monde.
Seuls les intellectuellement morts peuvent se contenter de la malpropreté médiatique mainstream pour se gaver des conneries et mensonges convenus de l’ordre dominant.
Seuls les moralement morts acceptent de se pâmer dans leurs faiblesses par manière de molle reddition en se disant que c’est là, leur pitoyable nature.
L’homme, espèce aujourd’hui en voie de disparition - si rarissime que tous les réverbères des villes allumés en plein jour auraient de la misère à trouver, pire qu’au temps de la diurne torche de Diogène - ne peut être que debout contre les maux planifiés et impostures logiquement justifiées dans le creuset idéologique des abominations idéelles et factuelles du pouvoir social.
Debout est l’homme, ce chantre de la violence vitale! Car le reste - ces multitudes qui suivent le grand courant infâme des pulsions charnelles, des sollicitations subornantes, des manigances séductrices et tentatrices de l’idéologie du mal dominant cette terre - est la horde des ombres gesticulatrices, foule de machines organiques sordidement bêtes et cruelles…
L’homme debout est l’Homme de l’endurance spirituelle. Endurance comme conatus de l’ennaturation soutenue par la foi et se projetant vers le soi en accomplissement. Les populaces impulsives - ces cohortes gesticulatrices de toutes classes confondues - ne sont qu’amas livides, que néants bruyants agressifs de la violence létale; monstres d’absence singeant la présence, mimant grossièrement l’être jusqu’à éclipser par leur grimace pyramidale, leur gigantesque maniérisme érigé en loi et principe de la scène des choses et situations, le visage vrai de la nature humaine!
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