par Camille Loty Malebranche
Figement des traînards
Transe apode
Simulacre de substance
Parois glissantes des déroutes
Cape trônée, acéphale
Pédestre brisure du stade anal,
Fêlure crurale, fécale des invertis médiatisés
Délire social aux ascensions échouées,
Qui peste dans les gestes,
Empeste le jour par la noirceur abjecte des noctambules non nyctalopes
Aphélie de coeur, calvitie d’esprit
Sangles rompues, chevelure flasque
D’escogriffes grimaçants aux crânes et cerveaux chauves
Abîme de stupeur, singerie d’âme
Tempête furibonde des tumultes
Visages égarés sous les masques
Vide prestance du mime,
Valétudinaire arrogance de manipulateurs,
Qui fuit au contre-jour,
Clarté hibernante!
Viennent les fluides vibratoires
Et l’ondulatoire des extases...
Et Toi, Vérité! Moulure sans moulage !
Libre au dénuement propre
Contre l’or et la bride des maîtres !
Le platine des chaînes et des harnais t’indiffère,
Tu persifles la servitude voilée, masquée des bouchers du sens,
Serfs de tête qui ne règnent qu’en serfs,
Boucheries homicides
Des jours et des usages !
CAMILLE LOTY MALEBRANCHE