Par Camille Loty Malebranche
Félicitations à ceux de la population, qui ont dit non à la dernière récente parution du « Dsm » (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders « Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux »). Bravo à tous ceux qui ont protesté contre ce fienteux document torché par quelques psychiatres affairistes des big pharma, ignobles rebuts de l’avarice et de la vénalité.
Quand les gardiens officiels de la sécurité mentale ou physique du peuple, en deviennent les tortionnaires et exploiteurs, c’est au peuple d’expédier aux cloaques, ses bourreaux déguisés en soignants et en protecteurs… Tortionnaires que sont en l’occurrence, les "spécialeux" du Dsm, ces avides prostitués à l’argent des compagnies pharmaceutiques, tout comme leurs associés et suivistes de partout, qui devraient être considérés comme bourreaux des peuples, vu le farfelu délétère du document dont ils se servent au dédain des populations.
Force est de se rappeler que la médecine fait partie de ces professions sacerdotales que l'on est censé adopter par vocation-amour du service et du don de soi à l'humanité! Hélas! Dans un monde où la vertu unique que l'on reconnaît, est la thésaurisation compulsive de l'argent, le sacerdoce de la prêtraille maudite - fût-elle médicale - qui en émerge, ne peut que puer la cupidité!
L'idée même de faire d’un document produit par des individus intéressés, liés à des compagnies pharmaceutiques, une bible de la maladie mentale applicable à l'humanité entière par n’importe quel toubib de mauvaise foi ou affairiste en sarrau, est en soi une trappe ouverte sous les pieds des gens de bien, qui risquent de recevoir le glaviot de diagnostics excentriques et sans fondement. En effet, n'importe quel psychiatre stipendié, se servant du Dsm, peut transformer, selon ses liens d'intérêts avec l'industrie des médicaments, la maladie mentale purement inventée, en source d'enrichissement personnel, faisant de quiconque le visitant, un pourvoyeur portefaix de la mafia pharmaceutique et psychiatrique.
Il faut bien appréhender que le Dsm est avant tout, une invention du capitalisme étasunien adopté par ses complices mondiaux. Inutile de souligner que c’est une aubaine pour les compagnies pharmaceutiques commercialisant la santé mentale grâce à la médicalisation extrême de la société, par toutes sortes de médicaments mais aussi pour nos États menteurs manipulateurs qui s’en servent comme d’une pierre leur permettant d'asséner au moins deux coups impudents à leurs gouvernés: la fragilisation de la population qui se croit malade à partir des données extensibles à l’infini sur les prétendues pathologies du Dsm (un bel exemple de behaviorisme étatico-institutionnel), et les entrées imposables occasionnées par la masse de médicaments achetés aux pharmaceutiques.
De toute façon, l'accumulation pécuniaire des compagnies pharmaceutiques, est présentée bénéfique pour l'économie sous prétexte qu'elles partagent avec l'État, ne serait-ce qu'en impôts, le magot acquis par duplicité, aux dépens du peuple rendu malade, d'abord imaginaire, puis effectif par l'effet nocif d'un mode de médication dont la nocuité n'est plus à prouver.
Les institutions de la société, qu’elles soient publiques ou privées, ont pour base une idée de service et sont donc fondées - sauf exceptions (comme des cas de corps spéciaux de police créés uniquement pour la répression des revendications citoyennes) - sur des principes nobles. Le mal va provenir de l’ambition de quelques crapules dominantes d’orienter à l’inverse de leur sens, les structures institutionnelles qu’ils dirigent. C’est précisément l’orientation politique et mercantile donnée aux structures, qui les rend tellement toxiques et préjudiciables aux peuples et aux citoyens.
Avec le Dsm, il s’agit d'une véritable thaumaturgie idéologique qui refaçonne tout en son contraire, tout en se moquant de tous avec un semblant de science via une justification "scientifique" proclamée morale et protectrice du peuple par le prétexte d’une rationalité à la mesure des monstres dirigeants.
Quand des mafieux, des dégénérés voraces comme des mouches véreuses, se repaissant avidement de la putréfaction, considèrent la société voire l’humanité comme une dépouille qu’ils putréfient mentalement en détruisant son intelligence et son droit de savoir et comprendre ce qui la concerne, en l'assommant par toutes sortes de mensonges officiels, les pires malades agressifs et agresseurs à lier et enfermer, sont les dirigeants eux-mêmes. Quand un système de santé publique accepte n’importe quoi d’un quarteron de voyous dits psychiatres ou spécialistes de santé mentale lesquels abusent le peuple pour le faire gruger par leurs patrons de pharmaceutiques, il est clair que tout le social prend des allures d’asile de tarés que mènent des criminels forcenés, esclaves méphitiques de l’argent.
Créer des maladies imaginaires, convaincre tous qu’ils sont dangereux et en danger, est un crime nouveau, contemporain que la démocratie à la fois homicide et anthropocide inflige au peuple, au gré des vénaux au pouvoir. Faire croire à quasiment tous qu’ils sont des bêtes à dompter par des médicaments douteux voire périlleux - car ici, ce n’est même pas de l’iatrogénie classique, mais de la pathogénie fictive institutionnelle par rage de vénalité et de contrôle des individus et de la société -, est la dernière invention d’une poignée de charognards masqués en humains et spécialistes pour disloquer le mental de l’humanité à mener. Car là, il faut rappeler que celui que l’on convainc de maladie, finit par se comporter en malade et finalement, a toutes les chances de devenir vraiment malade, d'être débilité et asservi par les soignants désignés.
Dans le même temps, culminance d'aberration, les pires prédateurs financiers, patrons de big pharma, politiciens utilisateurs de drones sicaires et de bombes à uranium appauvri, les vampires du Fmi et de la banque mondiale sont perçus respectables et honorables, considérés en bonne santé, malgré toutes les horreurs, les famines, les guerres, les ruines matérielles et psychologiques générées par leur immonde comportement. C'est le paisible individu qui est soupçonné de maladie mentale et d’indignité, selon un système de santé pathogène, conduit par de graves malades du crime collectif, qui, aujourd’hui peuvent user de paix, de propagande et de démocratie populiste, pour faire exactement ce que rêvait Hitler et auquel il a échoué par la guerre.
Que le peuple debout refuse une bonne fois pour toutes, le Dsm, cette voyoucratie pseudoscientifique imprimée, diaboliquement marchande des spécialistes crapuleux, vils alliés avérés des pharmaceutiques mangeuses d’hommes que des systèmes de santé trop complaisants, autorisent à tout faire! Au peuple de dire également non à la corruption de l’État dont les gouvernants, serfs des big pharma, voient en plus, dans l'usage du Dsm, un efficace outil facilement évocable, vu le vague des définitions de maladies établies par ce document fangeux et pernicieux, pour accuser tous les dissidents à l'ordre idéologique socioéconomique et les débiliter éventuellement avec des médicaments contre-indiqués!
CAMILLE LOTY MALEBRANCHE