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Enfin, parmi le bruit concerté hypermédiatisé de l'indignation facile et de l'hécatombe qui tombe à point pour justifier les pires voeux bellicistes de ceux qui, de l'Afghanistan à la Libye en passant par l'Irak, (ces pays émiettés pour une démocratie-alibi servant, de fait, uniquement les besoins géostratégiques de l'occident en crise voulant rasseoir ses vieilles hégémonies de conquérant séculaire des continents), la demande russe me paraît la seule valable et sereine pour le moment.
Pour ceux qui, comme moi, se rappellent Timisoara en Roumanie et son charnier facticement multiplié par centaine au moment même du terrible vrai charnier de Bush à Panama city, étrangement tu des médias, il y a lieu d'interroger les prétendus faits de Houla et surtout, de s'enquérir en profondeur de leurs causes et provocateurs réels. Quand on sait que des groupes armés par les Usa et l'occident en général, sont sur le terrain syrien et contribuent fortement à organiser le bourbier meurtrier constaté, il faut, tout en exigeant une reddition ultérieure des Assad, qui n'ont rien de démocratique dans leur règne de monarques républicains, refuser sans complaisance l'instrumentalisation géostratégique occidentale de la crise syrienne, instrumentalisation totalement dédaigneuse du peuple syrien et donc de toute démocratie...
CLM
La Russie indique que "la tragédie de Houla montre que toutes les parties en Syrie doivent immédiatement renoncer à la violence".
Le Point.fr - Publié le 29/05/2012 à 18:51 - Modifié le 29/05/2012 à 18:52
Source: Le point.fr
La Russie a demandé mardi à l'ONU de mener une enquête "objective" et "impartiale" sur le massacre qui a fait 108 morts et environ 300 blessés le week-end dernier à Houla, ville du centre de la Syrie, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. "À ce stade, il faut mener une enquête objective et impartiale sur tout ce qui s'est passé, sous les auspices des observateurs de la mission de l'ONU en Syrie", précise le communiqué publié après un entretien téléphonique du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avec l'émissaire de l'ONU en Syrie, Kofi Annan.
Sergueï Lavrov a indiqué à Kofi Annan que "la tragédie de Houla montre que toutes les parties en Syrie doivent immédiatement renoncer à la violence, afin d'éviter à l'avenir la répétition de tels incidents". Le ministre a réaffirmé que la Russie soutenait le plan de paix de Kofi Annan et a insisté sur le fait que ce massacre montrait la nécessité d'appliquer ce plan au plus vite, plutôt que de chercher d'autres solutions impliquant éventuellement des forces étrangères. Au cours de l'entretien, "il a été souligné que toutes les parties extérieures devaient encourager les Syriens à entamer un large dialogue politique", selon le communiqué.
La majorité des 108 victimes du massacre de Houla, parmi lesquelles 49 enfants, ont été exécutées, selon les premiers résultats d'une enquête de l'ONU sur ce drame condamné par la communauté internationale. Damas nie l'implication de ses troupes dans le massacre et rejette sur l'opposition la responsabilité des violences dans le pays depuis le début de la révolte, en mars 2011. Kofi Annan, qui a rencontré mardi le président syrien Bachar el-Assad, lui a demandé des mesures "courageuses" pour mettre fin aux violences.