Le chancelier et Yoko Ono rendent hommage à Julian Assange

Martes, 05 de Febrero de 2013 12:54 DJ El Ciudadano

Quito (Pichincha).- Yoko Ono portait un chapeau de paille toquilla, un patrimoine culturel équatorien reconnu par l’Unesco. Ce couvre-chef traditionnel, elle a l’a utilisé lors de la remise du prix que sa fondation a décerné à Julian Assange, le créateur de Wikileaks.

Ricardo Patiño, le ministre des Relations extérieures, était lui aussi convié à cette cérémonie. Il se trouvait en déplacement aux Etats-Unis pour rencontrer des émigrés équatoriens à Chicago, dans le New Jersey et à New York.

C’est justement, dans la capitale du monde, comme il est coutume d’appeler  New York, qu’a été décerné ce prix à Assange, qui est réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres où il jouit de l’asile politique que lui a concédé le gouvernement depuis aout 2012.

Dans la page officielle de la fondation d’Ono, qui fut la compagne de John Lennon, le célèbre Beatles, cette reconnaissance est amplement rapportée. Sur le site on peut voir des photographies du chancelier Patiño et du président Rafael Correa, qui compte sur les équatoriens pour être réélu.

L’événement s’est tenu dans les locaux du restaurant “The Modern”et c’est le juriste espagnol Baltasar Garzón, l’avocat d’Assange qui était présent pour le représenter. La page web reprend un résumé du discours de remerciement du journaliste australien.

Il a remercié le peuple équatorien, le président Correa et le ministre Patiño. Il a, par ailleurs, dédié le prix aux sources de Wikileaks, aux sympathisants et au personnel, en affirmant qu’ « au travers de son courage et de son intelligence perce la véritable nature de notre civilisation globale ». Enfin il a rappelé que tous  les citoyens ont le droit à la communication et à l’information.

Le périple du chancelier Patiño s’est terminé hier. Il a aussi pris part au programme culturel la « rose des vents », qui promeut la perpétuation de nos traditions chez les équatoriens et leurs enfants partout dans le monde. Pour finir, la ville de Newark lui a offert ses clés, en reconnaissance du travail fourni par le gouvernement, qui bénéficie aux milliers d’équatoriens qui habitent cette ville. CT /El Ciudadano

source