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Par Camille Loty Malebranche
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La haine intellectuelle, le ressentiment discursif que vouent des contradicteurs à un esprit brillant, n'est en fait que de l'admiration jalouse, de la passion subvertie, inassumée, inavouée pour son génie.
Les complexés d’infériorité intellectuelle, quant à eux, sont une canaille particulière qui s’évertue à attaquer par la bassesse et la crapulerie des insultes et des moqueries les plus bêtes, les grands esprit et les entendements supérieurs et créatifs que leur misérabilisme, leur exiguïté cognitive, leur mental ignare et immonde sait inatteignable. Nul n’est plus moqueur et agressant de l’intelligence que le sot frustré de sa sottise. Le sot moqueur n'ouvre jamais son mufle de décérébré que pour exhaler la puanteur du cloaque qui emplit son crâne et remplace son cerveau, lui pauvre rectum ambulant sans matière grise et plein de matière merdique en sa tête qui étronne par ses lèvres. En vérité, les sots, surtout les charognards ignares de l'internet et des médias sociaux sont comme des lombrics gigotant dans la boue qui croient pouvoir salir le ciel voire ternir et éclipser le soleil! En vérité, on peut comprendre certaines turpitudes comportementales mais l'arrogance des sots, la haine des ignares et la méchanceté provocatrice des imbéciles demeurent un mystère pour le questionnement des choses humaines! Peut-être, est-ce parce qu'à un certain stade de sottise et d'infatuation boursouflée dans la sottise, l'organisme anthropomorphe que l'on suppose humain, n'est en fait qu'un sous-déchet de tous les déchets et de toutes les déchéances et déshumanisations inimaginables?!
Il existe la vraie critique, elle est l’apanage des théoriciens et esthètes ayant fait leur preuve et qui attaquent sur le fond et la forme sans acrimonie ad personam, tel autre théoricien ou esthète, se penchant, sans jamais s’acharner, sur l’écrit et le contenu du discours critiqué. Ce genre d'esprits critiques, se sachant humainement, épistémiquement limités, et eux-mêmes critiquables, n’osent jamais, par sagesse et science, se poser ex cathedra. Ils laissent toujours dans leur discours la porte ouverte à leur propre probabilité d’erreurs et de corrections, reconnaissant le coefficient de risques d'erreurs de toute analyse, sur le fond de leur intervention. Si jamais, ils s’aventurent à démanteler un édifice théorique, ils démontrent point par point les failles logiques de l’adversaire dont ils se font contradicteurs. Le vrai critique sait qu’on ne contredit pas une intervention théorique pour le plaisir de se donner en spectacle ni sur coup de bile, de complexe d’infériorité ou de haine. On n’attaque une vision théorique qu’en étant armé de données théorétiques et prescriptives valables, dûment démontrées dans leur méliorativité et infaillibilité pour l'acte de la critique, tout en étant idéellement prêt pour l'interlocution engagée où il faut faire face idées contre idées.
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