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par Camille Loty Malebranche
Lisez après mes commentaires, la dépêche de Le Monde-Afp sous l'image.
La situation des présidentielles égyptiennes en cours, où l'armée qui a dissout la chambre législative mal élue selon les militaires, promet de réagir avec "fermeté" dans un capharnaüm électoral qu'elle a elle-même créé mais qui ne nuit guère aux grands "démocrates occidentaux" pour qui le pire, serait la prise du pouvoir par les frères musulmans, très influents dans ces élections. Une armée qui a pourtant gardé le militaire Moubarak au pouvoir malgré ses gabegies pendant trente ans avec la bénédiction complice de L'occident.
Vous et moi, sommes, par ailleurs, submergés de l'achernement consensuel des grands médias occidentaux sur la Syrie où la démocratie est en péril, où le bon occident, par moralité démocratique, entretient une armée rebelle (drôle de démocratie belliciste) et le fait pour le bien du peuple syrien. D'ailleurs, comme jadis en Irak, l'Afghanistan, la Libye, où l'occident a réussi brillamment ses interventions démocratiques, les peuples de ces pays démocratiquement pulvérisés et librement émiettés, sont depuis le messianisme démocratique occidental, portés au faîte des libertés, au sommet de l'amélioration souhaitable de leur niveau de vie... Cependant, curieusement aujourd'hui, nous n'avons qu'à lire les informations qu'on veut bien nous laisser avoir de l'Égypte pour nous rendre compte que des mises au point à peine audibles, sans aucun blâme ferme de l'occident et de sa presse, sont adressées au militaires sur l'action prédatrice du pouvoir opérée par l'armée de ce pays, qui s'octroie le rôle d'arbitre de la démocratie.
En vérité, la démocratie est à sémantique variable selon les pays dans le schème langagier occidental.
À vouloir considérer leurs propres peuples comme des proies faciles à leur crapuleuse désinformation cachant leurs pires crimes hégémoniques, les establishments occidentaux vilement menteurs et manipulateurs comme les journaleux qu'ils se paient, en deviennent tout simplement ridicules et pitoyables.
Voyez maintenant la dite dépêche
Le Monde.fr avec AFP
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Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir en Egypte, a critiqué l'annonce de résultats non officiels de la présidentielle et affirmé qu'il agirait avec "fermeté" contre toute atteinte aux intérêts publics et privés, dans un communiqué lu à la télévision vendredi 22 juin.
Selon le Conseil, ces résultats non officiels ont causé des tensions dans la rue, le candidat des Frères musulmans Mohamed Morsi et l'ex-premier ministre de Hosni Moubarak, Ahmed Chafiq, ayant déjà proclamé chacun leur victoire à la présidentielle avant l'annonce officielle de la Haute Commission électorale.
Tout en réitérant son respect du droit de manifester pacifiquement sans mettre en danger les intérêts publics et privés, l'armée a appelé toutes les "parties à éviter toute action qui mettrait en danger la sécurité du pays".
RASSEMBLEMENT SUR LA PLACE TAHRIR
L'annonce des résultats non officiels par les deux candidats avant leur proclamation officielle "ne se justifie pas et a été l'une des causes des divisions et des tensions sur la scène politique", a-t-elle souligné, rappelant dans ce contexte qu'elle se tenait à "distance égale" des forces politiques. Le CSFA a en outre appelé au respect de la justice, rappelant que les décisions prises par le pouvoir judiciaire, "doivent être exécutées et toute entrave sera punie par la loi".
La Haute Cour constitutionnelle en Egypte avait invalidé le 14 juin l'Assemblée du peuple dominée par les islamistes pour un vice dans la loi qui a régi son élection. La chambre a ensuite été dissoute par le CSFA, qui a pris des dispositions lui permettant d'assumer le pouvoir législatif. Cette dissolution a été condamnée par les Frères musulmans comme un "coup d'Etat".
La déclaration du CSFA qui dirige de fait le pays depuis la chute de Hosni Moubarak, le 11 février 2011, est intervenue au moment où des milliers de manifestants étaient rassemblés, place Tahrir au Caire, à l'appel notamment de la confrérie qui a menacé le pouvoir militaire de "confrontation avec le peuple" si leur candidat n'est pas reconnu vainqueur de la présidentielle.
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