il est une incohérence sémantique orchestrée en choeur par la propagande médiatique occidentale, c'est celle qualifiant de populiste le type de gouvernance imprimée à l'État vénézuélien dirigé par Chavez, où il y a une vraie alternative à la ploutocratie. Les médias mainstream occidentaux braillent que Chavez, par son tempérament bouillant fait du populisme. Ils confondent méchamment le fait d'être mobilisateur des masses pour le changement avec le déferlement aveugle émotionnel des populaces en contexte populiste. Le peuple vénézuélien sachant quel système est pour lui et quel ordre combattre, vote en pleine connaissance son leader contre l'oligarchie! On le dit mensongèrement populiste par méchanceté dénigreuse, alors que dans les soi disant démocraties occidentales, tous les grands partis qui peuvent gagner aux élections, sont sous la coupe du grand capital, à la solde de quelques oligarques, ne laissant aucune marge que celle des marques politiques déposées, des labels de partis sans différence que les verbiages de surface à chaque élection. Alors qui est arriéré et populiste?
Encore une fois, le sociocentrisme occidental et les protagonistes de l'impérialisme nord-américain au Venezuela, rabroués par les masses vénézuéliennes soutenant Chavez, ont refait le sens des mots en absolvant leur propre système de graves lacunes antidémocratiques inhérentes à l'ordre liberticide conçu par leurs propres monstres vénaux et tyranniques de la finance, maîtres cossus, escrocs profiteurs de la démocratie sans peuple que prédominent les spéculations et le marché, où les oligarques broient la liberté sous la trique écrasante de leurs privilèges malsains.
CAMILLE LOTY MALEBRANCHE