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Par Camille Loty Malebranche
Atypique, agressive, la seiche a choisi de coloniser la terre ferme et de préférence les centres de pouvoir. Envahissant capitales d'empires, grandes maisons de presse et direction d'administrations publiques, elle contrôle les sièges de gouvernements et les partis politiques via des institutions financières, banques, bourses, caisses... Sachant bien user du pouvoir usurpé, la sépia qu'elle sécrète désormais, ce sont les cloisons structurelles de la finance par où elle fait de l'État qu'elle accapare, le paupérisateur des peuples.
Céphalopode en nos cités truculentes d’animaux divers, la seiche, par ses camouflages derrière l’encre noire qu’elle fait gicler de ses orifices intimes, est plus que l’allégorie de la laideur masquée ou de la simple dissimulation tactique. Elle nous dit que le monde est une faune où règnent les céphalopodes kleptocrates: banksters et leurs larbins financiers, politicards, folliculaires. Tous seiches anthropomorphes singeant l’humanité par des gesticulations qui ne trompent point.
Seiches anthropomorphes monstrueuses dans la tératologie grandeur nature de l'ordre du monde, qui mangent et chient par leur seul et unique cloaque, celui de l’abysse intérieur et sans fond qui les phagocyte du dedans.
Leurs pattes surmontant leurs crânes, les engluent dans leur propre étron mental. Et le monde qu’elles déterminent, gouvernent dans le miasme mental de leurs réflexes copromanes, est une déchetterie immense et hostile, inhospitalière à l'Homme. Leurs déchets s'appellent, entre autres, complexes militaro-industriels et grandes chaînes pharmaceutiques, qui les poussent respectivement à déclencher des guerres pour vendre des armes; à créer toutes sortes de maladies vraies et imaginaires pour écouler les masses de médicaments, cela, rien que pour se gaver de milliards supplémentaires sans pour autant jamais combler les déficits d'État provoqués par leur système financier qui accule les pauvres de dettes dites nationales, et réduit les nations à vivre pour entretenir la pathologique compulsive cupidité de quelques-uns!
L’empire immonde de ces bêtes fienteuses, mollusques sans autre prestance ni téléologie que leur excrémentielle salissure comportementale matérialiste et vénale, est celui du rejet fait roi et perle par l’idéologie.
L’avoir est pour elles une chaux vive qui couvre la puanteur promeneuse de leur ambulante abomination.
Et leur être sans projection ni destin, est une impureté protéiforme, pourriture qui éclipse, salit par l’ombre de leur nombre, l'espace sans cesse restreint des quelques marginaux vertébrés verticaux que la foule putride de leurs prétendues élites, combien infectes et invasives, a horreur de savoir exister...
Mais où donc est la sagesse élémentaire pugnace des hommes envahis par cette espèce fangeuse prenant le milieu humain naturel en otage?
Le destin logique d'un envahisseur, c'est d'être déguerpi par les maîtres du lieu de l'intrusion, rayé de l'endroit d'infestation. Ce n'est donc que par inversion du sens que l'espèce d'un espace, fuie son biotope pour une autre pourtant non appropriée à la biocénose envahie!
Qu'attendent les Hommes pour s'unir à l'instar des premiers humains sylvestres contre les prédateurs envahisseurs!
Oui, qu'attend l'Homme contemporain pour concerter avec ses pairs, et se mettre à chasser les géantes seiches intruses et voraces qui ingurgitent tout par leur cloaque; monstres actuels, maîtres de tortures et de misères des multitudes, agresseurs par cupidité et mégalomanie dominatrice, paupérisateurs par la finance pour imposer le travail servile, barbares avides pourrisseurs de la civilisation humaine!
CAMILLE LOTY MALEBRANCHE
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