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Par Camille Loty Malebranche

 

Pour être heureux malgré les foules agressives de la sottise méchante et les cohues du culte de la bassesse, qui érigent l’abjection en vertu collective dans un monde très majoritairement déshumanisé, il faut savoir être émotionnellement impassible tout en restant rationnellement altruiste pour l’humanité. Savoir continuer à faire le bien sans regarder et en dédaignant les multitudes infâmes dont les turpitudes, les salissures inqualifiables peuvent facilement aigrir un homme et le rendre méchant par dégoût! 

Il faut dépasser les émotions négatives en se libérant de tous les engrammes douloureux des malencontres du passé, se purifier des séquelles de la toxicité des mauvaises rencontres et des relations passées indues, tout en gérant le présent pour les prévenir, les refuser. Éteindre les feux toxiques des émotions et ressentiments par les eaux fraîches et vivifiantes du présent et bloquer tout contact avec les ordures anthropomorphes de la méchanceté qui infestent ce monde. La hauteur et l’indifférence armée de l’action louable dans la sublimité des bons sentiments sont invincibles et inattaquables. 

Savoir que l’importance d’une parole dépend à la fois de sa véracité, sa justesse, sa moralité et, en certaines circonstances, de la valeur de celui qui la prononce. Car que peut valoir la parole d’une inconscience imbécile avec sa « lumpen-mentalité» qu’il soit prolétaire, petit-bourgeois ou bourgeois? Que chaut le mot d’un lumpen-mental aigri, qu’il soit gueux ou bourgeois (philistin) décoré qui passe par la provocation insane ou l’injure pour se laisser croire quelqu’un, assouvir son besoin d’être autre que le néant d’humanité qu’il est? Il faut toujours dépasser et détruire par le mépris les énoncés et gestes de crapulerie. Être dédaigneusement au-dessus de la racaille agressive et de ses manigances verbales ou gestuelles. Car celles-ci sont toujours en soi minables et viennent de minables mal dans leur être, méchants misérables projetant leurs salissures.

L’on prescrit, au nom du bien-être et de l’équilibre mental, « de vivre au présent », mais comment se façonne-t-on mentalement pour vivre au présent? La chose, en vérité, est et reste complexe dans son effectuation, compliquée dans les faits pour l’homme, être de mémoire et d’habitude en qui ces deux conditionnements anticipent la réflexion par le réflexe! La mémoire comme faculté de se souvenir et l’habitude comme mode de programmation de la réponse aux situations comme de véritables stimulus-réponses. Car vivre au présent, c’est assumer pleinement l’actualité et la factualité du cours du vécu « l’en cours ». C’est aussi s’ouvrir dans le présent aux promesses du devenir que lon se choisit et que lon entreprend daccomplir avec foi et amour. Il faut avoir un fort caractère décisionnaire et être pleinement détaché tout en étant fidèle.

Choisir qui sont les vrais parents et les véritables amis, car il faut savoir les reconnaître par leur impact sur nos éprouvements, notre existence! Vivre au présent, c’est établir le juste et pertinent bilan du relationnel et prendre la décision implacable de changer ce qui y figure comme blocage à notre bien plénier. C’est vivre fidèle au divin et à l’humanité tout en étant ferme envers et contre les manigances du méchant, ce déchet de toutes les salissures qu’il orchestre contre l’homme du bien! Savoir que tout attachement non mesuré et incontrôlé à un humain est une servitude, une servitude pour au moins deux raisons: premièrement parce que l’autre est conscience changeante qui peut choisir de changer ses relations à tout moment, deuxièmement, parce que l’autre peut avoir toujours été un hypocrite ou un méchant dès le départ! Un soi disant parent avec lequel vous vous sentez mal, amenuisé, est un abîme ténébreux à abandonner pour ne pas être enseveli de ses noirceurs de son auto-amenuisement, sa haine de soi. Il faut bien agir selon la justice, et avoir le courage d’expédier, sans exception aucune, les menteurs accusateurs, quels qu’ils soient : (parents infâmes, faux amis ou ennemis déclarés), qui déforment tout pour accuser et culpabiliser afin de détruire!! Nul n’est tenu de se laisser dévorer par aucunes espèces de créatures immondes, même si elles prétendent venir de Dieu et être en mission pour le bien! Car le vrai Dieu, le Créateur aimant, ne dévore jamais l’homme qu’il a créé. 

Une fréquentation, un prétendue amitié qui vous tire vers le bas par sa platitude voire ne sait se respecter ou qui vous laisse avec un arrière-goût amer, un dégoût quelconque après lui avoir parlé ou après l’avoir rencontré, doit être gardé à distance, il n’est pas digne d’être votre interlocuteur et encore moins votre hôte! Un prétendu ami qui fait le pitre moqueur sous prétexte d’amitié est un minus pitoyable que vous pouvez saluer de loin, sans jamais le prendre au sérieux! Un ami qui n’a point d’égard pour vos sentiments et vos émotions ou qui ose vous blesser est un rejet ambulant à bannir pour sa toxicité. Un moins que rien complexé qui ne peut apprécier votre ouverture au partage intellectuel voire à l’amitié, doit être laissé à son misérabilisme. Quant aux envieux qui cherchent à vous ravaler par complexe d’infériorité, apprenez à leur infliger le mépris, par silence dédaigneux ou sentence expéditive, le mépris implacable, tel est le seul traitement idoine à leur bassesse. L’essentiel, il faut toujours exorciser les lombrics anthropomorphes qui prolifèrent dans une société de gigotement et de reptation par la bassesse, car il est plusieurs sphères sociales qui orchestrent idéologiquement, systématiquement la turpitude de leurs membres. N’oubliez jamais que la grande intelligence est celle de l’homme qui sait transcender la bêtise des aigris et des butors par l’indifférence et le dédain, de sorte que même leur réponse quand cela s’avère nécessaire, est dédaigneuse!

Le présent, pour l’homme conscient de son pouvoir, est le lieu de formidables possibles et de la dynamique des impulsions volitives et émotives avec leur intraitable puissance, alors que le passé est l’espace du figement dans l’inertie inamovible et l’impouvoir, sauf en cas d’herméneutique et de regard neuf sur tel passé donné.

La libération passe par la capacité de l’homme à dépasser les ressentiments toujours plus ou moins douloureux pour vivre les bons sentiments et leurs émotions saines. Il faut savoir expédier les cohues répugnantes pour retrouver la belle sérénité du cœur en contemplation du bien et de la splendeur spirituelle, intellectuelle, morale de la nature profonde de l’homme.
 

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

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Tag(s) : #Monde du Concept
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