Sommet de la francophonie: histrionisme protocolaire pour farceurs et manipulateurs…

Par Camille Loty Malebranche  

Esbroufe des chefs d’État et de gouvernement, ces sommets inutiles où la plupart programmés en machine n’apporteront rien de nouveau ni n’adopteront rien de neuf que ce qu’on leur a dicté avant. Un chef d’État ou de gouvernement occidental, un hurluberlu du sud au réflexe de colonisé ne peuvent rien offrir de différent que ce qui est planifié dans le rigide structurel de la politique internationale, la morne raideur inhumaine de l’ordre mondial.

Déjà le G20 s’est avéré une réunion de monuments organiques au rictus mimant proximité par de faux sourires n’augurant d’aucun changement du sort des majorités souffrantes de la terre. Quant à la francophonie dont l’inanité frise la bouffonnerie, elle ne sert strictement en rien aux peuples sinon que pour leur laisser croire que ces ridicules lurons cravatés que sont leurs votés pas tout à fait leurs élus étant des présélectionnés du système antidémocratique des oligarchies ploutocratiques qui dévorent les peuples via le financiarisme et ses misères planifiées contre les pays réels et les populations, sont nos proches… En vérité, seules la fatuité et la farauderie de nos dirigeants exécutants serviles de l’ordre financier paupérisateur des majorités innombrables, s’assouvit en ces mises en scène qui leur donnent de l’importance protocolaire!

Pauvre Sénégal, pauvre Afrique faite décor pour ce cinoche de politiciens histrioniques, qui ne servira qu’à projeter et redorer le blason du socialisme français blême et parjure au pouvoir, tout en exhibant la sempiternelle quoique anachronique hégémonie de la France sur le continent, dans le sillage de quoi se profile la salivation néocoloniale du Canada apprenti impérialiste sur les pays structurellement faibles de ladite francophonie…

Quand la politique internationale est aussi factice et insubstantielle, ne restent que les polis superficiels et la surenchère mensongère des manières pour masquer la vacuité. Lorsqu’en politique le vide se met en scène et se mêle de parler, ce n’est jamais que pour flatter l’orgueil des maîtres d’illusion dans leur jeu de rôle, leur patibulaire illusionnisme de bienfaiteurs des peuples. 

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE