Par Camille Loty Malebranche
Pour le coureur du sens, guetteur des confins
De la vérité du soi,
L’art est chant des intérieurs
En ravissement de la conquête.
Mon chant, tel un regard
Un acte magique de l’humaine déité
Conquiert les essors
A l’envergure de la vérité plus belle que les rêves!
Poétiser vrai, quand le mot est surrection du soi
C’est agir pour tout refonder dans le fonds originel
C’est être forge maternelle du volcan du devenir
Où l’être en accomplissement vit avec Dieu!
Ô! hypersensibilité aiguë des tréfonds
Intuition vivifiante du destin,
Chaleur originelle de l’humaine essence,
Tu es la conscience triomphante de l’infini
Dans la marche conquérante des aigles!
Et tu prouves que les finitudes dites situations
Comme le fini du cours des choses
Ne sont que viatique des méandres
Temporelles voies de l’éternel
Champ de l’irrépressible appel
Au chemin des pinacles de nos profondeurs.
Quand j’écris et que crie mon chant
J’exalte la marche à la conquête du soi par lui-même.
CAMILLE LOTY MALEBRANCHE