Le blog Intellection pour comprendre la crise du sens dans la civilisation. L’homme est une somme de Violence Vitale et de Révolte Vivifiante contre la létalité des néants envahissants du monde. Affirme-toi selon l'Esprit, investis-toi dans l'Être pour triompher des jugements aliénants de la corruption générale d'une société vulgairement matérialiste. Rêve et Réalise ta construction de toi-même selon l’Esprit, investis-toi spirituellement dans l'Être, et l'avoir ne sera plus contre toi ni bourreau ni consomption! Penser c’est se Repenser. Se Repenser, se juger pour se construire l’Humanité et cesser d’être le patient des cécités conscientielles attisées par le conditionnement social.CLM
Les qualificatifs "bon" et "mauvais" appliqués à la caractérisation de la conscience, entendue dans son acception morale, nous paraissent devoir être entendus contradictoirement à la première impression qu'ils nous donnent....
* La mauvaise conscience désigne le ressenti du sujet en son for intérieur, lorsque son propre regard sur ses actes ainsi que le jugement qui en résulte produisent ce douloureux malaise au ton réprobateur auquel de soi à soi il lui est impossible d'échapper... Ainsi, celui que la mauvaise conscience tenaille se trouve, par là, dans une attitude aux accents moraux puissants qui, de fait, enclenche possiblement le regret et stimule la volonté de se reprendre, dans une démarche de repentir constructif.
* La bonne conscience peut être vue comme une sorte d'autosatisfaction du sujet lui-même qui, souvent par quelques pirouettes et arrangements, met en oeuvre ce qui est en son pouvoir pour apparaître à ses yeux, mais souvent plus encore dans le reflet de lui renvoyé par le miroir que les autres lui tendent, quelqu'un de respectable et honorable... Pourtant, il est à noter, pour être juste et ne pas être dupe, que souvent ce sont de douteuses manoeuvres qui sont élaborées pour parvenir à se voir soi-même sous ces traits lisses.
Ainsi, de façon quasi dialectique, nous sommes tentés d'affirmer que , moralement parlant, la bonne conscience a quelque chose de foncièrement mauvais, quand la mauvaise conscience à l'inverse augure quelque chose de bon.