Plaisir et Déplaisir - INTELLECTION

Je plains le plaisir insouciant du sot devant l’indécence qu’il soutient ingénu à ses propres dépens.

J’ai le déplaisir dédaigneux de l’esprit abhorré des bobards désinformants de la grande faune médiatique envahissante, méprisable qui ment, pontifie pour mieux débiter l’imposture.

Je suis horrifié de la contre-nature du spirite psalmodiant le démon pour quelques miettes périssables; je partage le juste mépris des hyperconscients répugnés de la société sordide des choses anthropomorphes errantes qui se croient des hommes par les tristes vétilles matérielles et babioles d’apparat qu’elles exhibent en guise de sens et de trône.

Je conspue ces innombrables femmelettes sottement sexistes, fatalement « féministes » qui grimacent, se prennent grossièrement la tête au moindre sourire simplement affable de la civilité d’un homme! Elles qui dénaturent en succubes, le rapport normal des sexes et empoisonnent en cerbères sexués, la vie et le naturel rapprochement humain des genres.

Je dédaigne l’idéologue essentialiste, le bourgeois ostraciste, le petit-bourgeois arriviste, tous néants phagocytants qui se gavent d’inepties complexées, et se croient plus heureux que les inadaptés par refus à leur amas d’ombres et de reflets qu’ils appellent société.

J’exècre les racistes, les coloristes et les cuistres qui braillent en baragouinant et bayent aux fientes qu’ils régurgitent dans l’idéologie et l’État.

J’éprouve, toutefois, le plaisir sain et pur d’une aube qui entonne la poétique d’aurore des hirondelles et danse du crépuscule quand la lune fait la chasse au soleil et que les étoiles préparent leur ronde silencieuse où chantera l’éros débridé du soir et des alcôves.

J’ai l’extase de la prière intérieure, l’oraison spirituelle qui n’oublie guère la beauté d’un azur au plus fort de la catastrophe des vicieux prédateurs dont l’âme boueuse et impure fait du monde un air vicié qui asphyxie l’être et la beauté.

J’aime la splendeur des femmes vraiment femmes qui savent aimer et se laisser aimer sans se croire une autre espèce surhumaine par le sexe; féminine et humaine sans être ni mégère ni matrone, ni esclave ni chose.

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

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lobev

04/10/2016 18:28

"Je conspue ces innombrables femmelettes sottement sexistes, fatalement « féministes » qui grimacent, se prennent grossièrement la tête au moindre sourire simplement affable de la civilité d’un homme! Elles qui dénaturent en succubes, le rapport normal des sexes et empoisonnent en cerbères sexués, la vie et le naturel rapprochement humain des genres." Je me suis souvent fais cette remarque avant de m'interroger sur ce que pourrait être le quotidien d'une femme. Certains reportages en ligne ne sont pas beau à voir et sont assez incriminant pour certains hommes. Des remarques sexistes à n'en plus finir dans les transports ou simplement en allant chercher son pain à la boulangerie. Bref au quotidien toujours et partout, pour peu qu'elles puissent plaire, les femmes se font solliciter, voire harceler par des malotrus. https://www.youtube.com/watch?v=b1XGPvbWn0A La beauté mise en avant ou l'image du pot de miel. La beauté d'une femme est un nectar délicat qui attire aussi bien les abeilles princières que les mouches car il est à la base de la vie. Je pense qu'elles sont prises dans un épineux dilemme entre plaire pour attirer à soi les êtres désirés et ne pas plaire pour repousser ceux qui ne le sont pas. D'où une attitude qui peut sembler schizophrénique, je veux dire celle de la femme toute apprêtée et en mini-jupe qui d'un regard glacial fige le passant mâle. Mieux vaut prévenir que guérir. Mais il est vrai que la pilule est assez difficile à avaler pour un homme, d'avantage tourné vers la poésie et dénué de mauvaises intentions. Je connais un type qui s'est posé la même question et qui est allé dans une boîte gay pour savoir ce que ressentais une femme. Selon lui, il en est ressorti transformé.

Répondre

05/10/2016 15:07

En raison d'une confusion du sens chez la femme comme chez l'homme très certainement. Certaines femmes confondent résistance et virilité. Le voyou superficiel est antisocial et en rébellion contre le système certes mais il n'est pas viril. Il n'assume pas généralement son rôle d'homme dans la relation et a tendance à prendre la poudre d'escampette aux moindres difficultés laissant la demoiselle avec une réplique en miniature de lui-même sur les bras. « Un homme raffiné, respectueux est souvent incompris » La première raison étant qu'il y a autant d'abrutis chez les femmes que chez les hommes. La seconde un détournement du sens, la gentillesse étant pris pour de la faiblesse dans un environnement qui entretient le culte de la violence et des fausses valeurs. Comme toujours il y a une différence entre ce qui est perçu et ce qui est. Prenez un joueur de Poker professionnel. Sang froid, discipline et self control. Absence apparente d'émotions. Ne pas réagir ce n'est pas être faible, c'est conserver avec calme toutes ses facultés en pleine tempête et pouvoir les déployer avec efficacité au moment voulu. Si autant de joueurs se font plumer à ce jeu, outre leur relative inexpérience, c'est en partie dû à leur trop plein émotionnel pendant la partie qui leur fait prendre des risques inconsidérés. J'ai de très chers amis qui sont de bons joueurs en pro. Vous ne verrez pas la différence d'avec des bonzes de monastères quand ils sont dans le jeu. Tout ça pour dire que la majorité prend le plus souvent des vessies pour des lanternes, là où le(la) sage ne se laisse pas abuser par les artifices et garde la maîtrise de lui même.

CLM.

05/10/2016 08:16

La vidéo que vous avez postée est un montage, convenons-en! Par ailleurs, il faut dire que des deux côtés, au niveau des deux genres, il y a des excès, des indignités; sinon pourquoi les hommes raffinés, respectueux sont souvent incompris voire maltraités de la plupart des femmes, alors que les voyous superficiels qui, justement considèrent les femmes comme de la viande, sont choyés?

Isabelle

03/07/2013 18:35

Beau texte... qui parvient à exprimer, dans une forme de plus en plus poétique, comme en un crescendo au fil des strophes les aversions et les désirs de son auteur ! Merci Camille. Je me permets de formuler de mon point de vue ce que tu as exposé à la toute fin de ton article : J’aime la splendeur des hommes vraiment Hommes qui savent aimer et se laisser aimer sans se croire une autre espèce surhumaine par le sexe; masculin et humain sans être ni mufle ni patron, ni maître ni esclave ni chose. J'ajoute que s'il s'en trouve de cette trempe, un seul me suffira à aimer vraiment !

Lilou

02/04/2012 15:43

souffle coupé!

02/04/2012 16:04

Salut